9 juin 2007, 09h01 > Suicide de Pierre Jallatte, fondateur de l'entreprise de chaussures de sécurité Jallatte, menacée d'un plan de délocalisation.Ceci fait suite à la séquestration des dirigeants par les salariés, sous l'oeil complaisant des pouvoirs publics (qui ont demandé la suspension du plan social), des syndicats et des politiciens, qui tous se permettent de juger de ce qu'il conviendrait de faire à la place des propriétaires légitimes et légaux de l'entreprise. Dehors, les parasites criminels !
Bien sûr, "c'est la faute du pognon, des actionnaires qui veulent délocaliser". Jamais on ne met en cause la racaille qui nous gouverne et nous ponctionne à tel point qu'elle rend impossible la survie des entreprises. Continuez, lamentables moutons, à bêler bêtement, en ignorant la main de fer qui vous tond !!!
6 commentaires:
J'avais vu la prise à parti violente d'un salarié de Jalatte aux infos, j'avais trouvé ça honteux. Jalatte ne réagissait pas, subissant les invectives de l'employé.
Tout ça sous l'oeil complaisant des médias...
Ca me donne envie de vomir.
Autant pour moi, ce n'était pas Jalatte qui se faisait invectiver, car il était à la retraite.
Votre rhétorique concernant ce dramatique suicide me laisse abasourdi.
Savez-vous que Pierre Jallatte n'était plus propriétaire de la société qui porte son nom ?
Qui sont les véritables meurtriers dans cette histoire ?
Le titre de votre billet est un contresens honteux. Les proches du disparu font une analyse totalement opposée à vos raccourcis orientés.
Alors c'est qui les véritables meurtriers ? Les actionnaires ?
Il n'y a aucun contresens dans mon analyse. Les proches du disparu peuvent penser ce qu'ils veulent, j'ai le droit de ne pas partager leur aveuglement et leur recherche d'un bouc émissaire facile.
C'est terrible ! Incroyable ! Curieusement, j'ai parlé avec des gens ayant la carte UMP. Tous m'ont dit qu'ils n'avaient pas vraiment confiance en Sarko, mais que pour eux, c'était a dernière chance.
Ils ont précisé qu'ils lui laissaient jusqu'à fin décembre. Qu'ensuite ils seraient fixés.
Moi je suis déjà fixée. Il n'y a aucune réforme de véritable ampleur, que quelques trucs cosmétiques...
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